Située au bout d'une impasse, la parcelle est bordée d'une maison sur trois niveaux et d'une zone de hauts immeubles de logement collectif. Elle comporte un atelier et un cerisier situés au nord en fond de parcelle. Le bâti existant est un plain-pied en maçonnerie enduit couronné d'une toiture en ardoise à quatre pans. Les immeubles bordant la parcelle impliquent un faible ensoleillement et de nombreux vis-à-vis.
Le maître d'ouvrage souhaite réhabiliter l'atelier et prolonger celui-ci d'une extension de plain-pied. Dans le respect des règles d'urbanisme, la façade principale de l'extension doit être implantée le long de la limite sur rue. Ceci oblige le volume de l'extension à se déhancher pour s'accoler à l'atelier existant, tout en ménageant un patio pour pallier au manque de luminosité. L'ensemble est ouvert sur le jardin et le patio, dont une terrasse assure la continuité jusqu'au pied du cerisier. Celui-ci limite le vis-à-vis avec les immeubles voisins. Un parement en brique sur l'extension en mur ossature bois et l'existant en maçonnerie unit les deux volumes si distincts dans le mode constructif. La toiture terrasse de l'extension de par sa faible hauteur optimise l'apport solaire. Seule la toiture existante à quatre pans en ardoise couronne le ruban en brique de teinte rouge/brun.
{{item.text_origin}}