Vue aérienne du quartier d'affaires de Flamingopolis. Les activités de fret du port autonome sont déplacées à Fos.
2100-Disparition de la Camargue sous la mer
D'ici à 2100, l'abandon progressif des énergies fossiles libérera les cuves de méthane. Les activités de fret du port autonome sont déplacées à Fos.
Réappropriation du territoire.
Réutilisation du patrimoine industriel
En s'implantant dans les cuves, les logements gardent les pieds au sec
création d'une nouvelle camargue, avec ses marais salants.
Réutilisation des cuves de méthane pour des équipement de loisir
Réutilisation des cuves de méthane pour des équipement de loisir
Réutilisation des cuves de méthane pour des équipement de loisir
Une formulation un brin étrange à l’heure où la planète entière semble bercée par le célèbre slogan Blue is the new Green ! Pourtant, celle-ci résulte d’un dialogue entre un architecte, une architecte-paysagiste, un chargé d’études au CNRS et une géographe, entamé en janvier dernier, lors d’une ballade le long du littoral de Fos-sur-Mer.
Quel sort la montée du niveau marin allait jeter sur cette cité profondément remaniée en 1960 lors de la construction du plus grand site industrialo-portuaire de France ? Comment allait-elle survivre à ce phénomène attendu et quelque peu redouté ? Mais la question n’est-elle finalement qu’une question de « survie » ? N’est-elle pas au contraire une question de vision pluridisciplinaire à développer, d’opportunité de gestion à savoir saisir ?
C’est précisément la posture que nous avons décidé d’adopter. Or réfléchir à l’avenir de Fos-sur-mer à l’horizon 2100, c’est aussi se projeter dans un monde où le pétrole ne sera plus, c’est repenser la façon d’habiter le littoral, ce territoire entre terre et mer, dynamique et mobile par essence. Comment vivre le littoral fosséen de 2100 ? Comment l’habiter ? Comment y travailler ? Comment s’y déplacer ? Comment s’y plaire, tout simplement ?
Grâce à un projet architectural global, évolutif et intégré proposant une approche par emboîtement d’échelles spatio-temporelles qui permet alors d’imaginer une meilleure distribution des activités à l’échelle régionale et une réorganisation de la ville de Fos-sur-mer. Un projet évolutif qui tient compte des incertitudes scientifiques sur l’ampleur et le rythme à venir de la montée des eaux. Un projet qui intègre aussi bien des enjeux sécuritaires, socio-économiques, qu’environnementaux. Un projet qui valorise le patrimoine architectural industriel de la fin du XXe siècle.
, les cuves pétrolières sont reconverties en habitations et entourées d’éco-béton en structure alvéolaire permettant la recolonisation progressive par les écosystèmes littoraux ; les cheminées industrielles deviennent pylônes supports d’éoliennes ; la circulation s’effectue par un système de passerelles piétonnes et la vieille ville est reliée au nouveau quartier par un rail suspendu, hydroglisseur sur boudins électro-conducteurs. Un projet, enfin, coloré d’un rose nuancé d’opale, à l’image des marais salants, et des flamands roses qui retrouveront alors l’environnement perdu d’une Camargue définitivement envahie par les eaux.
Year 2015
Work started in 2015
Work finished in 2015
Client Fondation Jacques Rougerie
Status Competition works
Type Waterfront / Adaptive reuse of industrial sites / Tower blocks/Skyscrapers / Business Centers / Industrial facilities / Tourist Facilities / Beach Facilities / Leisure Centres / Urban Renewal / River and coastal redevelopment / Marinas / Bridges and Walkways / Metropolitan area planning / Recovery of industrial buildings
{{item.text_origin}}