catalogue de l'exposition...
intentions...
version 2.0
version 2.0
version 3.0
version 3.0
Parfois discrète et modeste, tantôt visible voire discursive, l’extension constitue dans une certaine mesure la ville.
La surélévation dont il est question au sein de ce concours, encourage certes un gain de place, mais surtout, envisage une réponse qualifiant l’espace, interstitiel.
Le parti pris de ce projet, met l’accent sur :
- la rapidité d’exécution (grâce à un chantier sec et livré car préfabriqué),
- la capacité évolutive du projet dans le temps (propice à une appropriation de l’extension par ses utilisateurs au regard de leurs moyens),
- l’adaptabilité à un contexte architectural (en y intégrant les possibilités d’utilisation des énergies renouvelables) et sur
- la réflexion de possibles combinaisons pour une meilleure mutualisation des espaces.
Le projet devait permettre la continuité de l’occupation du rez-de-chaussée par les habitants de la maison pendant toute la durée du chantier. Cela explique la nature de l’ossature choisie, c’est-à-dire des panneaux massifs de bois contrecollés (KLH) d’une dimension de 5.23m x 7.74m afin d’optimiser les formats commercialisés (2.95m x 16.5m). Cette configuration permettrait une extension en R+1, isolé par l’extérieur par fibres de bois.La largeur entre chaque espace, reste à définir selon les besoins.
Au-delà de proposer un seul espace supplémentaire, il est permis de donner forme à l’épaisseur de l’espace à l’aide de panneaux autoportants de 20cm d’épaisseur, dont une partie sera traitée pour supporter les aléas du climat. La nature de la couverture quant à elle, dépendra des usages du site ou du quartier, dans un souci d’intégration. En outre, l’inclinaison de certains pans de toit, permettra la pose de panneaux photovoltaïques.
En somme, la cohérence de cette réponse réside en sa capacité à être étendue en d’autres lieux grâce à sa diversité de formes entretenues dans une unité de comportement.
Une unité de comportement, ou pourrait-on dire un cadre unique d’intervention qui rythme cette cinquième façade, en partie visible et lisible.
Si l’architecture est une langue muette, alors cette façon d’aborder le concours met en scène autant de pages que le livre d’une vie en comporte.
Dans de pareilles conditions,
Il ne reste plus qu’à élever ce toit que je saurai voir !
Year 2015
Work started in 2015
Work finished in 2015
Main structure Wood
Client CAUE de la Sarthe
Cost 68 500€
Status Competition works
Type Apartments / Single-family residence / Interior Design / Modular/Prefabricated housing
{{item.text_origin}}