Le projet réinterprète le paysage de la région de Nozay afin de s’insérer sur le terrain des «terrasses de la Chesnaie». Il entre en relation physique et visuelle avec le centre ville en contrebas. Le choix de son implantation met à profit la déclivité du terrain pour absorber le parking du personnel sous le pôle tertiaire et libérer d’avantage de paysage.
« Le projet s’intègre dans le paysage tant dans sa topographie qu’au niveau des matières, le travail sur ses toitures à pans coupés s’inspire de la ligne de toits découpés du village ».
Le bâtiment est un monolithe de zinc noir pré-patiné. La toiture se retourne en façade. Chaque cône de zinc possède un lanterneau en son sommet, apportant une lumière douce et intime, et permettant une ventilation naturelle. Les deux unités, pôle de santé et bureaux sociaux, s’organisent chacun autour d’un patio. Les ouvertures creusées dans le bâtiment dégagent des perspectives dans toutes les directions sous forme de loggias habillées d’aluminium anodisé, en bout de circulation. Elles permettent de s’orienter.
Suivant une conception bioclimatique, l’architecture du bâtiment est nette et compact, rythmées par les épines de la peau et les brise-soleil verticaux. Le paysage vient en contraste avec des limites floues travaillées par l’imbrication du minéral et du végétal (crénelage des traitements de sol). La pierre bleue de Nozay est réinterprétée et déclinée. Elle habille le socle du bâtiment puis devient sol du parvis sous la forme de fines lames d’ardoise.
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